Le président américain Donald Trump a affirmé jeudi que l’Iran souhaitait une rencontre avec les Etats-Unis, alimentant encore les spéculations sur un possible tête-à-tête avec son homologue iranien Hassan Rohani en marge de l’assemblée générale de l’ONU.
« Je peux vous dire que l’Iran veut une rencontre », a déclaré M. Trump depuis les jardins de la Maison Blanche, sans autres précisions.Interrogé mercredi sur un éventuel allègement des sanctions visant l’Iran, condition sine qua non posée par Téhéran pour envisager une rencontre au sommet, le locataire de la Maison Blanche avait laissé planer le doute. « Je pense que l’Iran a un énorme potentiel », avait-il martelé. « Nous espérons pouvoir aboutir à un accord (…). Je pense qu’ils veulent aboutir, ils n’ont jamais été dans une telle position », avait-il ajouté, évoquant « les énormes difficultés financières » de la République islamique.
Trump n’exclut pas un allégement des sanctions à l’égard de l’Iran
Le président américain, Donald Trump, n’a pas exclu, mercredi, un éventuel allègement des sanctions visant Téhéran afin de permettre une rencontre avec son homologue iranien Hassan Rohani, ont rapporté des médias locaux. Interrogé dans le Bureau ovale sur une levée partielle des sanctions qui étranglent l’économie iranienne pour ouvrir la voie à un face-à-face historique avec M. Rohani, M. Trump a répondu « Nous verrons, nous verrons », ont ajouté les mêmes sources. »Je pense que l’Iran a un énorme potentiel (…) Nous espérons pouvoir aboutir à un accord », a-t-il souligné, réitérant sa conviction que Téhéran « aimerait avoir un accord » avec les Etats-Unis.L’Iran a, une nouvelle fois, rejeté mercredi l’idée d’une rencontre entre les deux dirigeants des pays sans une levée des sanctions américaines. « Tant que le terrorisme économique du gouvernement américain et les cruelles sanctions sont imposés au peuple iranien, il n’y a pas de place pour des négociations », a affirmé le représentant de l’Iran à l’ONU Majid Takht-Ravanchi. Les propos de M. Trump marquent une inflexion par rapport à la position intransigeante de plusieurs membres de son équipe, réaffirmée après l’annonce d’une proposition de médiation française. »On ne peut pas être plus clairs sur le fait que nous sommes déterminés à mettre en oeuvre cette campagne de pression maximale et que nous n’entendons pas accorder d’exceptions ou de dérogations », avait déclaré début septembre l’émissaire américain pour l’Iran Brian Hook. « Les Etats-Unis intensifient leur campagne de pression maximale », avait-il pécisé.Les tensions entre les Etats-Unis et l’Iran sont exacerbées depuis le retrait unilatéral de Washington en 2018 de l’accord international signé trois ans auparavant, suivi par la réintroduction des sanctions ciblant l’économie iranienne. Le texte, qui visait à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, était jugé trop laxiste par M. Trump.